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Les Enfants de Gaïa, Gardiens de la Terre, Semeurs de Vie, Passeurs d'Espoirs

Blog destiné à l'information et à la formation aux principes, éthiques et techniques de la permaculture. Un jardin, un potager design et facile pour les nuls et les pros. Des histoires, de l'histoire, du politique et du sociétal, des coups de gueule et des coup d'amour, mais toujours tourné vers les beautés de la nature, de la biodiversité, de l'écologie, du vivant et de l'humain.

LES PETITES CHRONIQUES PERMA #24 UNE LUEUR DANS LA CHALEUR DE LA NUIT

LES PETITES CHRONIQUES PERMA #24 UNE LUEUR DANS LA CHALEUR DE LA NUIT

Animaux, plantes et habitats font la richesse de nos jardins et participent à leur équilibre et à leur esthétisme.

Alors avoir des étoiles brillantes plein le jardin c'est un bonheur sans cesse renouvelé en Juin.

Le ver luisant est un allié du jardin. Il y ajoute aussi une dimension magique par sa capacité à émettre de la lumière avec son corps. Accueillir des vers luisants dans son jardin, c’est la marque d’un jardin vivant et équilibré !

Parmi les nombreux auxiliaires enchanteurs de nos parcs et jardins, le ver luisant est, lui, unique par sa capacité à briller (au sens propre du terme).

Petite étoile scintillante, filante ou postée en haut d’une herbe, le ver luisant femelle nous enchante en même temps qu’elle charme son partenaire amoureux. Quel dommage qu’ils deviennent si rares ! C’est l’utilisation des pesticides, la diminution de ses proies (les escargots principalement), la pollution lumineuse (qui empêche le mâle de trouver la femelle luminescente) et l’élimination de ses habitats (herbes hautes et broussailles) qui en sont la cause.

Le ver luisant partage le même habitat et les mêmes saisons que ses principales proies, les escargots et limaces, animaux tant redoutés des jardiniers ! Il apprécie un peu d’humidité, la chaleur, les herbes hautes et folles, les broussailles et les haies avec leur sol riche en humus.
Le ver luisant fait également le régal d’autres alliés du jardin. Les insectivores de toutes sortes tels que les musaraignes, les chauves-souris ou les oiseaux ne feront qu’une bouchée des vers luisants pourvu qu’ils sachent les dénicher sous les feuilles la journée ou les attraper au vol ou entre les branches la nuit.
Il faut donc trouver le bon équilibre pour que tout ce petit monde cohabite dans le jardin et y trouve son compte.

Lampyris noctiluca
(Linnaeus, 1767)

Le lampyre, Lampyris noctiluca, communément appelé ver luisant, est un arthropode héxapode, une espèce d'insectes coléoptères de la famille des Lampyridae et de la sous-famille des Lampyrinae.

Le mot vient du latin lampyris qui vient lui-même d'un mot grec signifiant « briller ». Il s'apparente aux Lucioles (du genre Luciola, sous-famille des Luciolinae).

Malgré son nom de ver luisant, le lampyre n'est pas un ver, mais bien un coléoptère.

Il existe, en France métropolitaine, onze espèces de Lampyridae, dont dix espèces de vers luisants et une espèce de luciole.

Description

Malgré son nom donc, le ver luisant n'est pas un ver, mais un insecte coléoptère. Il tient son nom au fait que la femelle, que l'on trouve très facilement, les nuits d'été, grâce à leur postérieur lumineux, sous sa forme adulte, conserve un aspect de larve et se reproduit en conservant des caractéristiques juvéniles. Cette particularité est nommée néoténie ou pédogénèse.

Incapable de voler, la femelle mesure environ 1,5 à 3 cm, présente un corps ovale, brunâtre, mou, segmenté et aplati. C'est à cet aspect larvaire que l'on doit l'appellation de « ver » luisant.

Les femelles adultes diffèrent des larves par l'absence de taches jaune-orangé, latérales, sur la face dorsale des segments.

Le lampyre a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen (seul le dernier segment est lumineux chez les larves et les mâles, alors que la femelle, beaucoup plus lumineuse, émet aussi par la face ventrale des deux avant-derniers segments). Les œufs eux-mêmes sont lumineux. Ce phénomène est dû à un effet de bioluminescence. Cette manifestation prend forme lors d’une forte concentration de luciférine et de luciférase dans les cellules.

La lumière que le ver luisant produit provient donc d'une réaction chimique produite à l’intérieur de son abdomen. Il est enveloppé par des organes bioluminescents appelés les photophores qui contiennent des cellules lumineuses appelées photocytes. La réaction chimique entre la luciférine et la luciférase se produit dans les peroxysomes (petits organites présents dans les photocytes). Pour que cette réaction ait lieu, il faut de l'oxygène. Les vers luisants n'ayant pas de poumons, ils utilisent leurs trachéoles pour transporter l'oxygène vers l'intérieur de leurs corps.

C'est le biologiste Raphaël Dubois qui a mis en évidence le mécanisme de la bioluminescence, il a montré en 1887 que la réaction était due à une enzyme, la luciférase, agissant sur un substrat, la luciférine, avec nécessité de présence de dioxygène. En fait les molécules correspondant aux luciférase et luciférine varient selon les espèces. W.D. McElroy a plus tardivement montré que l’émission de « lumière froide » nécessitait aussi deux cofacteurs : l'ATP (adénosine triphosphate) et un minéral (le magnésium). On a d’abord cru que l'ATP était la source de l'énergie, mais pour ensuite démontrer qu’il joue plutôt un rôle de catalyseur en se liant avec le magnésium, la bioluminescence étant alimentée par une suite de réactions d’oxydoréductions. À la fin de la réaction, on obtient de l'oxyluciférine dans un état électronique excité qui va retourner à l'état stable en émettant un photon qui produit de l'énergie et donc de la lumière. Cette lumière varie d'une espèce à l'autre. Cette variation ne provient pas de la luciférine mais plutôt des différentes structures de la luciférase, et, selon la forme que prend l'oxyluciférine : le photon émettra soit dans la couleur jaune-vert soit dans la couleur rouge.

Il a été montré (à l'Université de Tufts) que ce sont des molécules de monoxyde d'azote émises par l'organisme qui contrôlent l'interruption du signal lumineux à un rythme clignotant propre à chaque espèce qui émettent une lumière d'une certaine longueur d'onde et des éclairs lumineux de durée déterminée, et que certaines espèces clignotent en groupe, ce qui permet aux mâles de mieux détecter les femelles et de trouver une partenaire de leur espèce.

 

En général, cette bioluminescence permet de signaler la présence en période d'accouplement.

Cette réaction biochimique est très particulière car elle produit seulement 5 % de chaleur et 95 % de lumière. Ce phénomène est aussi observé chez certains poissons.

Les femelles aptères émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, sont pourvus d'ailes, et donc plus mobiles.

Dans les régions densément peuplées par l'homme, la pollution lumineuse nocturne semble être un des facteurs de diminution des populations de lampyres, en empêchant les mâles de trouver les femelles.

La durée de vie des vers luisants adultes est de deux à trois semaines. Lorsque les femelles se sont accouplées, elles pondent leurs œufs sur des plantes ou à même le sol et meurent rapidement. Après quelques semaines, les œufs éclosent et les vers luisants vont rester sous forme de larve pendant un ou deux étés avant de se transformer en adultes.

Les larves de vers luisants ressemblent fortement aux femelles, mais certaines caractéristiques permettent tout de même de les différencier. Les larves possèdent des tâches rose pâle aux extrémités de chaque segment de leur corps tandis que les femelles ont le dos sombre avec juste une ligne plus claire au milieu. Les larves peuvent aussi briller mais très faiblement et par intermittence. Contrairement aux adultes qui se servent de la bioluminescence comme moyen de communication, les larves l’utilisent plutôt pour leur défense.

La larve du lampyre dispose de 6 pattes parfaitement fonctionnelles, mais elles sont dépourvues d'ongles griffus, apanage de l'adulte, et se terminent donc par une simple pointe chitinisée, à l'évidence moins performante. Afin de parfaire le maintien et la propulsion, la larve possède un "pygopode", sorte de "béquille" fonctionnant à la manière d'une 7e patte.

Concrètement l'extrémité abdominale se replie, et fournit ainsi un appui supplémentaire (synchro avec les pattes), permettant de s'arque bouter, et au besoin de pousser pour faciliter la progression, ou encore "crapahuter", par exemple en terrain pentu ou accidenté.

Le pygopode du ver luisant est doté d'une sorte de bouquet de tentacules adhésifs excertiles qui sont situés au niveau de la zone anale. Concrètement ces tentacules ajoutent à l'efficience de la béquille et permettent à la larve de se maintenir ou se déplacer sur des surfaces plus ou moins lisses ou glissantes, telle une coquille d'escargot rendue humide par la pluie ou la rosée. La puissance de cette adhésivité est telle que des larves à terme, et donc au maximum de leur corpulence, se maintiennent facilement sur une plaque de verre tenue verticalement.


Alimentation

Les larves sont prédatrices. Elles se nourrissent avant tout d'escargots et de limaces (et peut-être aussi de petits vers, de chenilles, d’autres larves ou d’insectes) sous les tapis de feuilles mortes, qu'elles paralysent en leur injectant un venin. Puis elles liquéfient leurs proies au moyen d'enzymes digestives avant de les ingurgiter.

C'est un prédateur de la strate herbacée et buissonnante qui limite la pullulation des limaces et des escargots.

Les adultes ne se nourrissent que très peu voire pas, survivant principalement grâce aux réserves établies à l'état larvaire, et se laissent mourir après la reproduction (sémelparité)

En bref et pour faire simple, afin de pouvoir se régaler de proies parfois 100 fois plus grosses que lui, le ver luisant utilise une méthode imparable. À l’aide de ses mandibules, il leur injecte un liquide mortel et digestif. Puis, tout simplement, il les aspire !

Reproduction

Contrairement à la plupart des insectes qui utilisent comme signaux sexuels des phéromones ou des sons pour attirer leurs partenaires, le lampyre (comme les Lucioles) utilise la lumière.

La façon immanquable de le reconnaître est bien sûr la lumière émise la nuit par la femelle. C’est la face ventrale des derniers segments abdominaux qui produit de l’énergie lumineuse. Ainsi lorsque la femelle relève son abdomen, dont elle contrôle l'intensité lumineuse, le mâle peut la reconnaître et se diriger vers elle.

Les mâles de chaque espèce émettent un signal lumineux en général plus faible que les femelles, et différent de celui des autres espèces. Les gros yeux noirs des mâles sont très sensibles à la lumière mais aussi au dessin qu'elle forme sur l'abdomen de la femelle, et permettent ainsi aux couples de se trouver pour assurer la reproduction.

Le mâle a des yeux hypertrophiés, et le pronotum qui recouvre sa tête, joue sans doute un rôle de réflecteur.

Les yeux du mâle, sensibles à de faibles intensités lumineuses sont situés sous la tête, proches l'un de l'autre et protégés du soleil.

Une fois rejointe par le mâle, la femelle diminue son émission lumineuse lors de la copulation.

C’est par ce comportement, qu’ils s’attirent et se reproduisent le plus souvent pendant les chaudes nuits de juin et de juillet.

Chez les Lampyres les accouplements peuvent se prolonger des heures durant, voire une grande partie de la nuit.

La ponte a lieu en juillet, Les oeufs sont sphériques, jaunes, et plutôt fragiles. Sous réserve d'un minimum d'humidité ils sont déposés dans les endroits les plus divers, tels que les interstices du sol, mais aussi dans la litière, la terre meuble, ou encore sous les pierres, les bois tombés ou sur une plante. L'incubation est de l'ordre du mois.

Le développement larvaire comporte 5 stades pour le mâle, et 6 pour la femelle (selon Naisse 1965-1966). Il demande une année pleine (juillet à juillet), et nécessite donc un hivernage de la larve qui s'enterre pour la saison froide et s’abrite dans des interstices frais et humides toujours bien cachée des prédateurs et ressort au printemps. Cet hivernage a lieu généralement à mi-développement, mais les écarts d' 1 ou 2 stades (en plus ou en moins) ne sont pas rares. L'activité et la poursuite du développement reprennent au printemps ... quand les escargots sortent eux-même de leur léthargie hivernale.

Les larves sont elles aussi luminescentes et donc facilement repérables.

Mues

La mue nymphale et imaginale de la femelle !

Le moment venu, et donc au terme de son développement, la larve va rechercher un "dessous de quelque chose" en contact avec le sol , tel que bois mort, pierre ou mousse. Profitant d'un creux (ou l'aménageant ? ) elle va ensuite s'y immobiliser sur le dos durant une dizaine de jours, en attendant que Dame Nature "fasse son boulot" et déclenche la mue nymphale. Ultérieurement, quand le temps aura là encore fait son oeuvre, la dernière mue (dite imaginale) va avoir lieu, et donner cette fois une femelle lampyre adulte, et donc apte à "lumignoner" ... et se reproduire !

La mue nymphale et imaginale du mâle !

Arrivées à terme, généralement courant Mai, les larves des futurs mâles se comportent comme celles des femelles, à savoir chercher un gîte où elles se métamorphoseront en nymphe et, après trois petites semaines, la nymphe mue, et via cette ultime étape elle se fait mâle.

Niche écologique

Larves et adultes sont actifs de nuit, et donc lucifuges. A ce titre ils fuient la lumière du jour en se réfugiant sous les bois tombés, les pierres, la litière, les plantes herbacées. Ils y trouvent l'humidité (pouvant faire défaut ailleurs) qui leur est nécessaire, et à l'occasion un possible déjeuner, escargots et limaces recherchant également cette même humidité.

Les Lampyres vivent principalement dans les herbes hautes et les petits buissons. On repère facilement les femelles grâce à l'émission de leurs lumières. Leurs larves dites (comme les femelles), « vers luisants », vivent dans les forêts, les bocages, les landes, les ripisylves, souvent cachées le jour sous les tapis de feuilles mortes où elles recherchent leurs proies. On en trouve en Europe, du Portugal à la Suède, en Asie, en Amérique et en Afrique du nord. Les vers luisants semblent peu appréciés des prédateurs.


 

Régression et menaces

Leurs ennemis sont, outre la pollution lumineuse, les insecticides et hélicides, et le gyrobroyage qui est la méthode de fauche la plus destructrice des biotopes que l'Homme ait pu inventer, ainsi qu'à la régression de leur proies et de leurs habitats.

L'éclairage artificiel peut les perturber, comme il perturbe de nombreuses autres espèces nocturnes. On trouve par exemple des larves qui montent sur des poteaux de lampadaire pour se transformer en pupe, en s'exposant à leurs prédateurs diurnes et au soleil qui risque de les déshydrater. Certains individus sont également parfois attirés et «piégés» par des diodes électroluminescentes émettant dans certaines longueurs d'onde ce qui se traduit par un moins grand nombre de fécondations.

De plus, comme chez la plupart des insectes de zone tempérée, la photopériode et le cumul des températures qui ont caractérisé la période de croissance ont tous deux une grande importance pour la phénologie et la valeur sélective des espèces (chances de survie).

La pluviométrie joue également un rôle très important (tant en cas d'excès d'eau que de période anormalement sèche, qui inhibent les vols de reproduction). Il est généralement supposé que quand plusieurs déterminants co-agissent sur la phénologie d'une espèce, il y a plus de risque que celle-ci soit victime d'asynchronies phénologiques.

On trouve plus de vers luisant dans les communautés herbacées dont les sols sont les moins perturbés (luzerne et rotations faites en culture sans labour). Les interactions observées entre le cumul des températures et les précipitations suggèrent que le réchauffement climatique peut potentiellement perturber la phénologie de nombreux organismes, et que des modifications des motifs des précipitations régionales peuvent encore amplifier ces perturbations.

 

Une présence importante de lucioles et de lampyres semble pouvoir être considérée comme un des indicateurs de bon état de naturalité et de la bonne santé de l'environnement nocturne.

Autrefois, des groupes de milliers de vers luisants pouvaient être aperçus sur et autour d'un arbre, aux abords d'un ruisseau. C'est un phénomène devenu très rare hormis dans des lieux éloignés de l'agriculture, des villes, et dépourvus d'éclairage artificiel.


 

Sciences participatives

Les lampyres, ou vers luisants, sont l'objet de recherches importantes dans beaucoup de pays européens. Il s'agit de mieux comprendre les raisons de l'apparente régression de leur population. Comme dans d'autres pays européens, un programme de science participative français fédère en 2018 plus de 15 000 bénévoles en France (à 53% grand public, 34% naturalistes amateurs et professionnels de la nature pour 13%), permettant à chacun de signaler s'il voit ou non des vers luisants dans son jardin. Il est ainsi possible d'aider les chercheurs du CNRS et du Groupe associatif Estuaire dans leur étude. En 2018, les premiers résultats montrent que les lampyres ont très fortement reculé ou disparu des départements du nord de la France. c'est dans le Morvan et le massif central que les vers luisants survivent le mieux. Dans les jardins, les granulés anti-limace semblent souvent associé à leur disparition ou recul (risque d'absence doublé en présence de tels granulés), mais à ce jour les petites lampes solaires ne semblent pas en cause (sous réserve qu'on ne soit pas en situation de piège écologique?). Une opération nationale Nuit des vers luisant est lancé. Ce travail a aussi permis de repérer localement quelques populations de

Luciola lusitanica (dans l'extrême sud-est)

Lamprohiza splendidula (dans l'extrême est du pays )

 

Si, tout comme nous, vous aussi vous voulez participer, suivez ce lien vers l'Observatoire des Vers Luisants :

http://www.asterella.eu/NEOKIPOS/formulaire0.php?pays=FRANCE&p=

Le saviez-vous ?

Les peuplades primitives des forêts tropicales qui se déplacent la nuit sur les rivières, se servent des lucioles pour s'orienter. En effet, les rassemblements de coléoptères sont tels sur certains arbres bordant les cours d'eau, qu'ils servent de repères, de phares en quelque sorte, lorsque les insectes clignotent de concert.

Comment favoriser le ver luisant dans votre jardin ?

N’utilisez pas d’insecticides car ils tuent non seulement les ravageurs du jardin mais également les alliés.

Favorisez leurs habitats : haie, muret végétalisé, fossé herbeux, friche et tas de pierres. Le mur végétalisé semble être un bon milieu car il conjugue ombre totale et sol humique, refuge parfait pendant une éventuelle sécheresse.

La nuit, lorsque vous n’êtes pas dans le jardin, éteignez vos lampadaires et autres éclairages. Ces lumières artificielles désorientent les mâles empêchant ainsi la reproduction des vers luisants.

En guise de conclusion

Notre charmant porte lampion tend à se raréfier pour de multiples raisons. Autrefois il était fréquent dans nos jardins, au bord des routes, au revers des fossés, le long des haies, bref partout où ses proies abondaient. Depuis l'avènement des insecticides, hélicides, et autres biocides, son petit lumignon se fait de plus en plus discret. Par ailleurs, comme tant d'autres insectes, tels les Orthoptères (sauterelles et criquets notamment), il est particulièrement vulnérable au girobroyage, technique dorénavant quasi généralisée en matière d'entretien des espaces herbacés de quelque importance en terme de surface. La multiplication des éclairages en tous genres, publics et privés, contribuerait également à cette raréfaction, le lumignon attractif de la bestiole se voyant estompé, pour ne pas dire neutralisé, par une débauche lumineuse déjà bien connue pour être préjudiciable aux lépidoptères nocturnes.

Marc et Naomi   pour les Enfants de Gaïa, Gardiens de la Terre, Semeurs de Vie, Passeurs d'Espoirs

 

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Toutes les photos ont été glanées sur d'internet. (google images et wikipédia) sauf celles prisent par nos soins.

Sources :

Wikipédia,

Sciences et Vie,

Encyclopédie Universelle,

Futura Sciences,

Inventaire National du Patrimoine Naturel

 

 

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