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Les Enfants de Gaïa, Gardiens de la Terre, Semeurs de Vie, Passeurs d'Espoirs

Blog destiné à l'information et à la formation aux principes, éthiques et techniques de la permaculture. Un jardin, un potager design et facile pour les nuls et les pros. Des histoires, de l'histoire, du politique et du sociétal, des coups de gueule et des coup d'amour, mais toujours tourné vers les beautés de la nature, de la biodiversité, de l'écologie, du vivant et de l'humain.

LES PETITES CHRONIQUES REBELLES #2 RESISTANCE CLIMATIQUE ETAPE 1 PLANTONS TOUS UN ARBRE

On a 20 ans pour changer le monde.

En êtes vous sur ?

Au rythme ou vont les choses croyez vous vraiment qu'il nous reste 20 ans ?

Depuis de très nombreuses décennies les scientifiques nous avertissent que les comportements humains et notre si merveilleuse (?) civilisation nous conduisent à notre chute et à celle de la planète toute entière.

Non ? Vous ne me croyez pas ?

Depuis tout au plus une petite dizaine d'années dîtes vous ?

Alors je vous le prouve aussitôt avec cette vidéo mettant en scène Mr Haroun Tazieff (l'un des plus grand vulcanologues de tous les temps) qui date de …... .......1979

 

 

Mais voilà, comme d'habitude nous avons fait l'autruche..... et aujourd'hui en 2018, soit 39 ans plus tard, presque 4 décennies vous dis je nous en sommes arrivés au point ou …...

La destruction massive des sols et des écosystèmes entraînent un effondrement dramatiquement rapide des espèces.

 

Entre 17.000 et 100.000 espèces disparaissent chaque année dans le monde :

En Europe 76% des insectes volants en 30 ans, 30% des oiseaux des champs en 15 ans, 40% des chauve souris en 10 ans, 95% de la vie du sol en 60 ans,

En France 2/3 des hérissons en 20 ans et 100% d'ici à 2025, 10% du territoire français artificialisé, 1/3 des espèces animales menacées de disparition en France, 90% de perte d'abeilles en 2017, 500 espèces végétales en danger en France, 50% des zones humides françaises détruites ou en voie de l'être,

Dans le monde 70% des poissons d'eau douce, jusqu'à 90% des poissons marins, 90% des baleines, 50% des animaux terrestres en seulement 50 ans, jusqu'à 90000 km2 par an de destruction des forêts primaires. Mais aussi 30% de l'oxygène produit par le plancton qui fournit à lui seul 80% de l'oxygène de notre planète.

Non seulement des espèces disparaissent totalement de la surface de la planète, mais en plus le nombre d'individus au sein même de chaque espèce est en train de décroître de manière continue tout en voyant leurs espaces de vie se rétrécir comme peau de chagrin.

Pour savoir ce qu'en pense et ou en sont nos cousins américains voici un petit article de la revue politis :

En prime voici un petit extrait d'un article paru dans Libération le 30 Octobre 2018 :

[«Notre maison perd la vie et nous regardons ailleurs « pour paraphraser Jacques Chirac au Sommet de la Terre de 2002. L’ONG WWF publie ce mardi 30 Octobre 2018 son dernier rapport Planète vivante sur l’état de la biodiversité mondiale. Sans surprise, celui-ci est alarmant, confirmant la tendance ahurissante déjà pointée par les derniers rapports datant de 2016 et 2014. Cette année, l’«Indice planète vivante» (IPV, calculé par la Société zoologique de Londres à partir de données scientifiques collectées sur16.704 populations appartenant à 4.005 espèces de vertébrés), montre qu’entre 1970 et 2014, les populations de vertébrés sauvages (poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles) ont chuté de 60 % au niveau mondial.

La dégringolade est encore plus marquée dans les zones tropicales. L’Amérique du Sud et l’Amérique centrale ont subi le déclin le plus important, avec une perte de 89 % des populations en 44 ans. Le rythme actuel d'extinction des espèces est aujourd’hui 100 à 1.000 fois supérieur à celui qu’a connu la Terre avant que la pression humaine ne devienne un facteur prépondérant.

Humanité en danger

La dégradation et la perte d’habitat représentent systématiquement les menaces les plus signalées, dans toutes les régions du monde. En cause, les activités humaines et leurs conséquences : agriculture intensive, dégradation des sols, surexploitation, surpêche, dérèglement climatique, pollution plastique, espèces envahissantes… Avec l’explosion de la demande en ressources naturelles et en énergie, l’empreinte écologique mondiale, qui mesure l’impact des activités humaines sur les ressources naturelles, a doublé en un demi-siècle. Seul un quart des terres a échappé aux activités d’Homo sapiens. Un chiffre qui devrait chuter à seulement 10% en 2050 si l’on ne change rien, selon l’IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques).

Or, insiste l’édition 2018 du rapport Planète Vivante, en s’attaquant au capital naturel de la planète, l’humanité se met elle-même en danger, puisque «tout ce qui fonde nos sociétés humaines, nous le devons à la nature». Le sujet, ce n’est pas seulement l’avenir des tigres, des pandas ou des baleines. C’est aussi celui de la survie même de l’humanité. «Il ne peut y avoir d’avenir sain, heureux et prospère pour les habitants d’une planète au climat déstabilisé, aux rivières asséchées, aux terres dégradées et aux forêts décimées, rappelle Marco Lambertini, le directeur général de WWF International, en préambule du rapport. Il ne peut y avoir de vie sur une planète totalement dépourvue de biodiversité, la toile du vivant dont chacun de nous dépend.» 

Le rapport rappelle entre autres qu’un tiers de la production alimentaire mondiale dépend des pollinisateurs (qui comprennent 20.000 espèces d’abeilles, de nombreux autres groupes d’insectes et même des vertébrés comme certains oiseaux et chauve-souris). Ces derniers assurent la pollinisation de plus de 75% des principales cultures vivrières mondiales. ]

 

Alors ? ça vous parle un peu plus ?

Empoisonnement des sols, de l'eau, de l'air, augmentation du volume des océans, acidification de ces mêmes océans, réfugiés climatiques en approche (entre 100 millions et 1 milliard d'ici à 2050 d'après l'ONU) et son corollaire, les guerres climatiques.

La banquise, les glaciers, le permafrost, tout fond à vitesse grand V, entraînant à sa suite une libération massive, elle aussi, de dioxyde de carbone et de méthane dans l'atmosphère occasionnant par le même coup une augmentation de l'effet de serre et donc des températures, sans compter les virus et les bactéries emprisonnés depuis des millions d'années dans les glace ou dans le sol gelé.

Le réchauffement que nous, humains,avons initié, s'auto-alimente jusqu'à complète destruction de cette atmosphère bien précise et si particulière qui nous permet de vivre.

Et ni les politiques, ni les industriels ne font quoi que ce soit pour, si ce n'est stopper, à tout le moins enrayer ce phénomène. Bien sur ils parlent beaucoup, ils brassent beaucoup d'air (si je puis dire), ils font de grandes déclarations solennelles et sentencieuses et font de beaux « effets de manche » mais tout cela s 'apparente plus à du greenwashing qu'à autre chose dès lors qu' ils ne respectent jamais leur parole.

C'est à nous citoyens, oui, nous le peuple, de prendre le taureau par les cornes et d'agir. Au mieux avec eux et au pire, contre eux.

Il y a trop de points dans cet emballement climatique et dans cette sixième grande extinction de masse des espèces ou nous avons déjà dépassés le point de non retour.

Pour l'élection de François Mitterand en 1981, le publicitaire Jacques Séguéla avait créé le slogan : « La force tranquille ».

Reprenons donc ce slogan pour nous et commençons notre révolution verte tranquillement, sans armes, sans haine et sans violence.

Entrons en résistance climatique. Comme d'autres avant nous sont entrés en résistance contre l'occupation étrangère et contre la barbarie, nous, Enfants de Gaïa, entrons en résistance contre la destruction en cours de la vie et de la biodiversité.

Notre premier acte sera de planter au moins 1 arbre en ce mois de novembre propice aux plantations.

Plantons tous 1 arbre ou plus partout autour de chez nous, dans nos jardins, dans nos campagnes, dans nos forêts et dans vos villes.

 

Montrons nous résistants climatiques. Arrêtons les voitures polluantes au profit des transports en communs et des vélos partout ou cela est possible, limitons ou arrêtons de prendre l'avion autant que faire se peut, boycottons les produits destructeurs d'environnement et de biodiversité tels que l'huile de palme, écrivons à nos élus locaux, inondons les de nos messages afin de faire pression sur eux en exigeant de leur part des actions politiques concrètes en faveur du climat......

Nos armes seront nos bulletins de vote et notre volonté infaillible à stopper dans la mesure ou cela est encore possible l'érosion de la vie et la transformation de notre planète Terre en une étuve invivable pour nous et nos compagnons animaux et végétaux.

La Terre ne nous appartient pas, nous n'en sommes que colocataires au même titre que toutes les autres formes de vie sans exception.

Si nous ne les respectons pas, alors nous ne pourrons jamais nous respecter nous même.

 

Soyons tous des résistants climatiques,

 

Soyons tous des Enfants de Gaïa,

 

Rejoignez les groupes Résistance Climatique et Les Enfants de Gaïa.

 

En suivant ce lien vous trouverez un exemple de lettre que vous pouvez envoyer à votre mairie afin d'obtenir l'autorisation de planter vos arbres en ville :

https://www.facebook.com/download/2352413748319434/Exemple%20de%20lettre%20%C3%A0%20envoyer%20%C3%A0%20sa%20mairie.pdf?hash=AcqVe_cruAj-y_28

Merci au groupe Facebook : Plantons de Arbres pour le Climat de l'avoir écrit et mis à disposition pour tous

 

 

Il n'y a pas de fatalité.

Rome ne s'est pas détruite en un jour.

C'est nous, par nos comportements, par nos exemples, qui pourrons faire changer les choses.

Nous n'avons qu'une seule vie, nous n'avons qu'une seule planète. 

Un autre monde est possible.

Ecrivains de notre destinée, soyons le chaînon marquant de la transition.

 

Marc et Naomi   pour les Enfants de Gaïa, Gardiens de la Terre, Semeurs de Vie, Passeurs d'Espoirs

 

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