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Les Enfants de Gaïa, Gardiens de la Terre, Semeurs de Vie, Passeurs d'Espoirs

Blog destiné à l'information et à la formation aux principes, éthiques et techniques de la permaculture. Un jardin, un potager design et facile pour les nuls et les pros. Des histoires, de l'histoire, du politique et du sociétal, des coups de gueule et des coup d'amour, mais toujours tourné vers les beautés de la nature, de la biodiversité, de l'écologie, du vivant et de l'humain.

LES PETITES CHRONIQUES PERMA #19 LES FEUILLES MORTES SE RAMASSENT A L'APPEL

LES PETITES CHRONIQUES PERMA #19 LES FEUILLES MORTES SE RAMASSENT A L'APPEL

Les feuilles mortes se ramassent à l'appel !!

Les feuilles mortes se ramassent à l'appel ?????

C'est quoi ce titre à la c.. ?

A l'appel de quoi ou de qui ?

Si encore j'avais dit : » les feuilles mortes se ramassent à la pelle » j'aurais pu en faire le titre d'une chanson !

Quoi ? C'est déjà fait ?

Et par Jacques Prévert en plus ?

Décidément je n'ai pas de chance avec ce titre !!

Bon de toutes façons, maintenant que j'ai donné un titre à l'article, je ne peux plus revenir en arrière. Alors lançons nous dans l'écriture dudit article.

D'abord de quelles feuilles parlons nous ?

Non parce que si l'on parle de l'angoisse de la feuille blanche du blogueur ça ne vas pas intéresser beaucoup le petit monde des permaculteurs et des amoureux de jardins, d'écologie ou d'environnement.

Alors nous allons parler des feuilles des arbres en climat tempéré qui, tous les ans, à l'automne, tombent au sol et rendent les routes et les trottoirs bien glissants.

Nous allons voir pourquoi elles tombent, ou pas, et ce que nous pouvons en faire dans nos champs et nos jardins.

Nous ne parlerons pas des belles couleurs automnales qu'elles prennent avant de tomber, pour cela je vous mets en fin d'article le lien du blog de mon ami Olivier Allard de Nature Lupine qui a récemment écrit un magnifique article sur le sujet. (Vous voyez je ne suis pas jaloux quand bien même il m'a coupé l'herbe sous le pied l'animal!)

 

Hors, donc, la première question que l'on peut se poser est « Pourquoi les arbres perdent ils leurs feuilles ? ».

Même si elle prête à sourire cette question n'en reste pas moins importante.

On pourrait bêtement y répondre par : « Ben, parce qu'elles sont mortes pardi ! ».

Mais cela ne serait ni suffisant ni d'un très grand secours pour comprendre ce phénomène.

La caducité

La feuille est un capteur solaire (photosensible), elle permet à l'arbre de transformer la lumière du soleil en énergie par le phénomène que l'on nomme photosynthèse.

La nature est décidément bien faite, et la chute des feuilles en automne en est la parfaite illustration.

En effet, si la plupart des arbres perdent leurs feuilles en automne, ce n'est certes pas par caprice mais par nécessité. Le mécanisme de la chute des feuilles est vital pour l'arbre qui met ainsi en oeuvre une mesure de protection naturelle contre les grands froids à venir.

Au printemps et en été, les jours rallongent et les températures augmentent. Les arbres font leurs feuilles afin de faire le plein d'énergie. Durant toute la belle saison, ils vont faire bombance et se gaver autant qu'ils peuvent afin de faire des réserves pour les 2 saisons à venir. On pourrait presque dire qu'ils font du gras.

Lorsque les températures commencent à descendre et que les journées raccourcissent, au début de l'automne, les arbres de nos forêts tempérées mettent en place des mécanismes qui vont leur permettre de vivre au ralenti pendant l'hiver qui s'annonce et d'éviter de dépenser de l'énergie inutilement.

Pour mieux affronter les frimas, l'arbre doit se mettre au ralenti. Tout ce qui brûle de l'énergie est de fait sacrifié. Le tronc, les branches et les racines bien isolés du froid par l'écorce et la terre ne consomment pratiquement pas d'énergie pour subsister. Les feuilles elles par contre consomment de l'énergie en pure perte puisqu'elles ne résisteront pas au froid, leurs tissus étant incapables de résister à la chute des températures.. L'arbre par souci d'économie coupe donc les vivres à ces feuilles dépensières.

En automne donc, les jours raccourcissent et les températures diminuent, les feuilles produisent de moins en moins d'énergie et donc moins de nourriture pour l'arbre.

Les feuilles munies de capteurs envoient à l'arbre l'information en produisant un surplus d'éthylène, une hormone végétale sécrétée par les arbres.

C'est le signal délivré aux arbres pour que ces derniers se mettent à produire une ribambelle de bouchons de liège qui arrivent dans les pédoncules des feuilles et qui vont venir isoler les feuilles des réseaux de sève.

Les feuilles changent de couleur puis tombent

Les feuilles privées d'eau et de sels minéraux ne peuvent plus produire de chlorophylle par le mécanisme de la photosynthèse qui s'interrompt.

Elles perdent de leur souplesse et changent de couleur peu à peu en perdant le vert.

Les pigments rouge, jaune ou orange prennent le dessus et donnent à nos forêts leurs si belles couleurs de l'automne.

Quand elles deviennent trop faibles, elles sèchent et tombent naturellement au premier coup de vent. Les cicatrices qu'elles laissent sur les branches sont rapidement colmatées par une fine couche de liège isolante.

L'arbre ainsi calfeutré peut dès lors concentrer sa sève sur ses organes vitaux pour mieux supporter les aléas du climat. Ce mécanisme naturel se vérifie chaque automne dans toutes les régions soumises à des variations bien tranchées de température au gré des saisons.

Les feuilles persistantes, ces feuilles qui ne tombent pas

L'évolution a opté pour une stratégie différente concernant les conifères.

Leurs feuilles ne sont pas tendres et fragiles comme chez les autres arbres et se présentent sous la forme de petites aiguilles recouvertes de cire. Cette couche isolante les aide à résister au froid. D'autant que la surface réduite de ces aiguilles les aide aussi à survivre à l'hiver. On parle alors de feuilles persistantes.

A cette super-isolation s'ajoutent des substances particulières qui permettent à la feuille de mieux résister au froid. Les feuilles étant protégées naturellement, elles ne sont plus considérées comme des dévoreuses d'énergie. L'arbre les conserve donc puisqu'elles ne l'empêchent pas de se mettre en régime ralenti d'hiver.

Dans les régions au climat méditerranéen, plusieurs espèces d'arbres comme, notamment, le chêne vert et l'olivier conservent leurs feuilles en hiver.

Et quid des feuilles mortes qui restent attachées aux arbres ?

C'est un phénomène que l'on appelle la marcescence (du latin marcescere : se flétrir, se faner) et qui est l'état d'un arbre ou d'un arbuste qui conserve ses feuilles mortes attachées aux branches durant la saison de repos végétatif (l'hiver), ces feuilles ne tombant que lors de la repousse des nouvelles feuilles au printemps.

La marcescence est considérée comme une variation de la caducité, les arbres et arbustes à feuillage caduc (ou décidu) changeant de feuilles en bloc chaque année et connaissant une phase plus ou moins longue sans feuilles vivantes.

Plusieurs espèces d'arbres appartenant à l'ordre des Fagales tels les chênes, les hêtres, les charmes, et les châtaigniers présentent fréquemment des feuillages marcescents. Chez ces espèces, la marcescence est plutôt une marque de jeunesse caractérisée par l'absence de zone d'abscission au niveau des pétioles de leur feuille ; les arbres atteignant leur maturité conservent rarement leur feuillage flétri et deviennent caducs. La marcescence peut aussi être interrompue par des conditions climatiques particulières qui provoquent la chute des feuilles en cours d'hiver (vent, gelées).

On qualifie également de marcescentes toutes autres pièces végétales qui subsistent desséchées sur la plante alors qu'elles sont mortes. ( fleurs des bruyères, bractées florales des hortensias).


 

La deuxième question que l'on est en droit de se poser est : « Est-ce la seule raison ? »

Et la réponse est bien évidemment ….................. non !

Le fait est que les feuilles représentent un poids très important et qu'elles peuvent mettre l'arbre en danger dans certaines conditions que l'on peut qualifier d'extrêmes.

La première de ces conditions sont le vent et la pluie.

Louis Le Breton (1818-1866)

Sous nos latitudes en fin d'été et en automne nous subissons – et subirons de plus en plus – des tempêtes et des tornades, accompagnées d'orage et de très fortes pluies.

La quantité d'eau s'abattant sur les feuilles en quelques minutes se chiffre en tonnes.

Hors, les feuillus ne sont pas conformés, configurés, pour gérer une telle pression.

Généralement leurs branches forment un arc. Elles poussent d'abord vers le haut à la verticale, poursuivent leur croissance horizontalement puis s'inclinent légèrement.

Cette forme est importante car elle permet aux branches d'amortir les pressions exercées par le haut sans se casser.

Mais certains arbres, préfèrent faire monter leurs branches vers le haut sans plus jamais, ou presque, changer de direction. Si un poids vient à plier ces branches, elles se cassent car elles n'ont pas l'élasticité nécessaire pour amortir les pressions.

Lorsqu'une tornade intervient alors que les arbres possèdent encore leur ramure, le tourbillon arrache et pulvérise les houppiers.

Tel des bateaux ivres en pleine tempête qui abaissent leur voilure pour ne pas casser le mât, les arbres doivent perdre leurs feuilles afin de ne pas se briser.

 

La deuxième de ces conditions est la neige de printemps.

En Mars-Avril, la neige est chargée d'eau.

Fini la poudreuse légère et place à une neige lourde et collante qui colle aux branches et s'accumule jusqu'à la rupture.

Certains arbres ne s'en remettent pas, imaginez ce qu'il se passerait s'ils avaient encore, ou déjà, leurs feuilles.

 

 

La dernière de ces conditions est le givre.

Par temps de brouillard, lorsque les températures deviennent négatives, les micro-gouttelettes d'eau en suspension dans l'air se transforment en glace au contact des branches sur lesquelles elles se déposent, nous offrant des paysages féeriques.

Si cette situation s'étale sur plusieurs jours, ce sont des centaines de kilos de glace qui vont s'accumuler sur les arbres au risque de les faire céder sous le poids.

C'est ainsi et pourquoi, toutes ces raisons font que les angiospermes, en général, perdent leurs feuilles en automne.

Pour les méditerranéens, les températures sont beaucoup plus clémentes et font que nombres d'entre eux aient des feuillages persistants.

Quand aux gymnospermes, et plus particulièrement nos beaux sapins, leurs architectures avec leurs branches qui ploient naturellement vers le bas, ils n'ont que très peu de soucis à se faire face aux 3 aléas climatiques décrits ci-dessus. La pluie, la neige et le givre glissant le long de leurs branches et sur leurs épines cireuses pour se déposer au sol.

Bien évidemment, tout cela ne concerne que les arbres de climat tempéré.

LES PETITES CHRONIQUES PERMA #19 LES FEUILLES MORTES SE RAMASSENT A L'APPEL

Bon, tout çà c'est bien beau, mais quid des feuilles mortes au sol ? Qu'en faire ?

Nous allons tout de suite passer sur le fait que de se faire ch... à ramasser des feuilles mortes, de les mettre en tas et ensuite de les brûler est une hérésie et contre productif.

La première des choses à se dire et à faire c'est de ne rien faire et de ne rien enlever. Comme nous le verrons plus loin, les feuilles vont protéger le sol et nourrir la faune du sol et donc, par contre coup, restituer les éléments minéraux qui serviront de nourriture aux plantes.

En revanche, il est clair que dans certaines zones les feuilles tombées peuvent être gênantes pour nos activités ou notre agrément (feuilles étouffant l'herbe au niveau des zones tondues pour les jeux de nos enfants ou nos piques niques estivaux, ou bien feuilles humides et glissantes dans nos allées et autres lieux de passage).

Ce sont celles-ci que nous ramasserons.

Au jardin, les feuilles mortes, tombées au sol, ne sont pas seulement synonymes de corvée.

On peut aussi et surtout leur trouver de nombreuses utilités dans un jardin permacole et naturel.

Bien sur, pour les utilisations que nous vous présentons dans cet article, vous resterez astreint au ramassage. Mais ça sera pour mieux en faire profiter votre jardin.

Mais avant de voir ces différentes utilisations possibles, commençons par distinguer différents types de feuilles mortes.

Feuilles azotées ou carbonées ?

Notons déjà que les feuilles vertes sont des matériaux principalement azotés.

En fin de cycle, comme nous l'avons vu plus haut, la feuille cesse de fonctionner ; les molécules azotées (protéines) ne sont alors plus utiles et sont transformées en glucides. Elle sont alors évacuées et stockées dans la partie vivante du bois (aubier ou racines notamment).

Ainsi, dans les feuilles mortes, il este alors principalement du carbone (rapport carbone/azote de 40 à 80)

Toutefois, de par leur nature particulière, certaines essences d’arbres ou arbustes ont des feuilles particulièrement carbonés, même vertes.

Les feuilles équilibrées

C’est le cas de la majorité des feuilles d’arbres ou arbustes.

Par exemple, les feuilles d’aulnes, de hêtres, d’arbres fruitiers, de noisetiers, de frênes ou encore de sureau sont de cette nature intermédiaire.

Ces feuilles sont dites « équilibrées », avec un rapport carbone/azote de 25 à 30 lorsqu’elles sont vertes et de 40 à 60 lorsqu’elles sont mortes.

Ce type de feuilles se décomposera plus vite que des feuilles de type carboné.

Les feuilles carbonées ou cellulosiques

Pour ce type de feuilles, on a un rapport carbone/azote de 25 à 60 en vert et de 60 à 80 pour les feuilles mortes.

Voici quelques espèces d’arbres dont les feuilles sont particulièrement riches en carbone : les chênes, les bouleaux et les érables.

Le carbone est l’élément qui va permettre de donner plus de structure à un sol.

La décomposition de feuilles carbonées sera plus lente. Mais, l’humus qui résultera de cette décomposition sera quand à lui plus stable et durable.

Dans un compost, le carbone est indispensable au processus de compostage (sans carbone, un compost se décomposera mal, et pourra même avoir tendance à pourrir).

On choisira donc en priorité ce type de feuilles pour intégrer au compost même si les feuilles équilibrées sont aussi très bien. (voir en fin d'article le lien de notre article sur les composts)

Faire un paillis avec les feuilles mortes et intérêts d’un paillage avec des feuilles mortes

Les feuilles mortes seront très utiles pour couvrir le sol de votre potager ou d’un massif.

Comme tout autre paillage végétal, cette couverture du sol va :

- favoriser le développement des différentes formes de vie dans le sol,

- empêcher la battance et le lessivage des éléments minéraux par les pluies,

- maintenir une certaine humidité dans le sol,

- protéger le sol des rayonnements directs du soleil,

- limiter le développement des adventices et donc les corvées de désherbage,

- tenir le sol un peu plus au chaud en plein hiver (à condition de bien le faire à l’automne, alors que le sol est encore suffisamment chaud et non pas en hiver alors qu'il est déjà gelé),

- enrichir la terre en se décomposant (voyez plus haut les différences entre feuilles à dominance carbonée et feuilles à dominance azotée).

Comment couvrir le sol avec des feuilles mortes

Il convient donc d’opérer à l’automne, et ça tombe bien puisque c’est à cette époque que les feuilles tombent, sans attendre que le sol soit trop refroidi, car, faute de suffisamment de chaleur, la vie ne pourrait alors s’y développer correctement et la terre aura également beaucoup plus de mal à se réchauffer au printemps suivant.

Si le sol est tassé lors de la mise en place de la couverture, il peut être judicieux de commencer par l’aérer un peu à l’aide d’une grelinette.

De même, afin de favoriser le développement de la vie, et principalement si vous utilisez des feuilles « carbonées » (donc contenant très peu d’azote), un apport de compost, de fumier ou de « déchets » verts, préalablement au mulch, sera le bienvenu.

Vous pouvez ensuite épandre une couche plus ou moins épaisse de feuilles (10-15 cm en sol lourd et jusqu’à 30 cm en terre légère).

Cette épaisseur diminuera très vite (en quelques semaines, avec des feuilles équilibrées, l’épaisseur pourra diminuer des 2/3)

Si vous mettez ce paillage aux pieds d’arbres fruitiers ou autres plantes en place, veillez à dégager le collet afin d’éviter des risques de pourriture.

Faire un terreau avec les feuilles mortes

Avec les feuilles mortes récupérées, vous pouvez également fabriquer un bon terreau.

L’idéal sera d’utiliser des feuilles mortes issues de différentes espèces.

Mettez simplement les feuilles en tas dans un coin de votre jardin, de préférence dans une zone un peu ombragée pour en faire du terreau.

Remuez de temps à autres le tas… et laissez la Nature opérer.

Au bout d’une ou deux années, selon la nature des feuilles (ce sera plus long avec des feuilles carbonées) et votre climat, vous aurez un bon terreau, digne de celui des professionnels et prêt à l’emploi pour vos semis ou rempotage.

Intégrer les feuilles mortes à votre compost

On manque parfois de matériaux carbonés (ou « bruns ») pour équilibrer son compost.

En effet, il est en général plus facile de récupérer des matériaux azotés (ou « verts »). Or, faute de suffisamment de matériaux bruns, un compost aura tendance à pourrir, plutôt qu’à se décomposer sainement…

Dans cette optique d’intégration au compost, à l’automne, stockez les feuilles mortes (à dominance carbonée) dans un coin de votre jardin, à côté du compost.

Puis, à chaque fois que vous apportez une couche de matériaux verts, ajoutez-y également une couches de feuilles…

Votre compost en sera ainsi mieux équilibré et se décomposera plus efficacement et sainement.

Et au jardin Punk, on fait comment ?

Dans un jardin hirsute et mal rasé, dans les jardins du Chaos ou au jardin Punk, on va laisser faire la Nature.

Ne pas ramasser les feuilles et les laisser là où elles sont tombées.

Bien évidemment, on va se réserver quelques zones pour notre agrément où nous ramasserons ces feuilles qui nous serviront de paillage ou de compost.

Nous profiterons de ce mois de Novembre qui commence pour planter un maximum d'arbres.

Essences sauvages et locales, essences fruitières pour nous nourrir et nourrir la faune, essences d'ornement qui s'ensauvageront progressivement et, si nous désirons obtenir rapidement une importante biomasse végétale pour couvrir nos sols, nourrir la micro-faune desdits sols et/ou avoir de grosse quantité de compost de feuille pour nos semis nous implanterons également des Catalpas qui atteindront leur taille adulte en seulement 10 petites années et seront capable de nous fournir plus ou moins jusqu'à 40 tonnes de biomasse à l'hectare.

LES PETITES CHRONIQUES PERMA #19 LES FEUILLES MORTES SE RAMASSENT A L'APPEL

En attendant le Général Hiver

Voilà la fin de cet article sur les feuilles mortes.

Vous savez ce qu'ils vous reste à faire avec elles.

N'oubliez pas de vous émerveillez chaque jour et chaque saison des merveilleux et époustouflants spectacles que la Nature nous offre gracieusement.

Faîtes en profiter vos enfants, faîtes des ateliers Nature avec eux, collectez les feuilles mortes pour en faire des bouquets, des collages,..... La seule limite étant leur imagination.

Respectez le vivant.

Apprenez à vivre avec.

Travaillez avec et jamais contre.

La Nature vous le rendra au centuple.

 

Rome ne s'est pas détruite en un jour.

Il n'y a pas de fatalité.

C'est nous, par nos comportements, par nos exemples, qui pourrons faire changer les choses.

Nous n'avons qu'une seule vie, nous n'avons qu'une seule planète. 

Un autre monde est possible.

Permaculteurs du monde entier unissez vous !

Ecrivains de notre destinée, soyons le chaînon marquant de la transition.

 

Marc et Naomi   pour les Enfants de Gaïa, Gardiens de la Terre, Semeurs de Vie, Passeurs d'Espoirs

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Toutes les photos ont été glanées sur d'internet. (google images et wikipédia) sauf celles prisent par nos soins.

Sources :

Wikipédia,

Sciences et Vie,

Encyclopédie Universelle,

Futura Sciences,

Mes anciens cours de BEPA et de BTA

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